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Kidnapping

Critiques >>
Interview de Dominique Caillat (2004) >>

Genre : pièce de théâtre de Dominique Caillat.

Argument :
Jérusalem 2004. Anna, une journaliste allemande, a donné rendez-vous à Lev, israélien, et Sami, palestinien, dans un café. Elle compte les interviewer dans le cadre d’un reportage sur le Proche-Orient. Avant qu’elle ne les rejoigne, ils meurent tous deux dans l’explosion du café, suite à un attentat-suicide. Anna se sent coupable. Enfermée dans sa chambre d’hôtel, elle est assaillie de pensées et de souvenirs à propos de Lev et Sami (amis d’enfance perdus de vue depuis longtemps) et de ses expériences en Israël et Palestine. A sa stupéfaction, Lev et Sami apparaissent dans sa chambre et la somment de réaliser son reportage. La conscience d’Anna lui joue t’elle des tours ? Quoiqu’il en soit, elle accepte l’impossible et les accompagne dans un voyage virtuel à travers l’histoire et l’actualité du conflit.

Distribution :
Deux hommes, une femme, tous dans la cinquantaine.

Durée : 1h 25.

Musique : bande-son.

Public : dès 16 ans.

Genèse :
Commande de la centrale d’éducation politique de Rhénanie-Palatinat, en collaboration avec le centre de paix judéo-arabe Givat Haviva Deutschland e.V.

Source :
La pièce est basée sur des entretiens et impressions recueillis par l’auteur de 1997 à 2004  lors de nombreux séjours en Israël et dans les territoires palestiniens de Cisjordanie et de Gaza.

Représentations :
Création au Théâtre d’État de Mayence en décembre 2004 dans une mise en scène de l’auteur et de Michael Sturm. Tournée nationale dans plus de vingt villes allemandes en 2005. Mise en scène : Michael Sturm et Dominique Caillat. Scénographie et costumes : Norbert Bellen et Katharina Gault. Éclairages : Harald Gernig. Décor sonore : Heiko Schnurpel.

Critiques

Presse :

« À l'aide de séquences courtes et d'une bande-son toujours plus menaçante, alternant le comique et le sérieux, la pièce couvre les étapes essentielles du conflit, telle la Guerre des Six Jours et l'assassinat de Rabin, remontant jusqu'aux origines bibliques du problème. La chronique des évènements apparaît clairement comme une succession d'erreurs et de malchances… Caillat parvient à montrer la peur et la détresse de ses personnages, ne craignant pas au besoin l'humour noir. »
(Theater der Zeit)

« Un spectacle aux nombreuses facettes, comique et juste. En 90 minutes, Caillat et son co-metteur en scène Michael Sturm analysent le cycle infernal et apparemment insoluble du conflit du Proche-Orient. Sami et Lev (à l'agilité sympathique : Ahmed Bürger et Jaron Löwenberg) trimbalent avec eux non seulement leurs préjugés, mais aussi leurs angoisses, qui ne sauraient être simplement balayées à coups d'arguments. Le kidnappeur (le Passé) les tient fermement prisonniers, de même que leur accompagnatrice Anna (Antonia Holfelder) dont les problèmes paraissent d'autant plus typiquement allemands qu'elle se prend fort au sérieux. »
(Frankfurter Rundschau)

« L'auteur et co-metteur en scène parvient à peindre une situation qui révèle les deux côtés du processus historique, stimulant notre sympathie pour les protagonistes… Grâce à son style expressif et à l'intensité du jeu des comédiens, cette production accomplit beaucoup avec peu de moyens. »
(Rhein-Neckar-Zeitung)

« Kidnapping est une pièce dure, cruelle et brutale parce qu'elle décrit des circonstances dures, cruelles et brutales qui résultent d'une chaîne continue de malentendus sanglants durant de nombreux siècles… Le jeu des acteurs atteint parfois une telle intensité qu'on en a la chair de poule… Dominique Caillat et ses acteurs ont réalisé un spectacle qui choque en même temps qu'il nous donne espoir. »
(Bremer Nachrichten)

« La pièce représente une méthode nouvelle et efficace d'approcher ce thème. »
(Speyerer Morgenpost)

« Les nombreux spectateurs ont assisté à une représentation impressionnante, très concentrée, informative et émouvante, grâce notamment au jeu inspiré et engagé des comédiens. »
(Main-Rheiner-Allgemeine Zeitung)

« Kidnapping au théâtre de Lübeck : une soirée marquante. Il valait la peine de voir ce spectacle et de participer à la discussion qui a suivi. »
(hl-live.de)

« Une pièce dynamique et un jeu intense… La constellation de huis clos sartrien, utilisée comme métaphore d'une situation sans issue – donne au jeu des moments de grande intensité. »
(Marburger Neue Zeitung)

« Ainsi, et grâce au jeu exceptionnel des comédiens, les spectateurs ont pu voir clairement la situation à travers les lunettes des différents protagonistes au lieu d'être bombardés par les habituelles images médiatiques sensationnelles en gros plan… Cette méthode dramaturgique très efficace renforce la compréhension mutuelle et permet d'éviter d'être "kidnappé" par l'Histoire. »
(Rheinzeitung Andernach)

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